lundi 27 février 2012

Apaisé

Je relisais les articles de blog de plusieurs de mes amis ; la plupart d'entre eux ont écrit des articles sur leur bilan 2011, et leurs perspectives pour 2012. J'ai failli, en janvier, écrire un article de ce genre... et finalement j'y ai renoncé. 2011 est à la fois une des plus belles et des pires années de ma vie, je n'ai pas envie d'essayer d'équilibrer le 1er semestre merveilleux avec le 2nd semestre bien cata.
La question c'est plutôt : aujourd'hui, dans quel état d'esprit suis-je ?

La réponse tient en un mot : "apaisé".

Il m'a fallu du temps pour accepter que j'étais seul. Que, probablement, celui que j'ai laissé partir ne me reviendra pas et qu'il va falloir faire avec ça, et assumer que je le savais mais que je refusais de voir la vérité en face. Il m'a fallu du temps aussi pour accepter le manque (de lui) que je ressens. Mais comme tous ceux que j'ai aimés, il a emporté définitivement une petite partie de moi. C'est ainsi que je suis fait, mes sentiments ne s'effacent jamais totalement.
Il m'a aussi fallu du temps pour comprendre qu'il ne fallait pas que je force mes sentiments, et que tomber dans les bras du premier venu n'était pas une solution non plus. Aujourd'hui je suis seul, ce n'est pas ce que j'aurais rêvé, mais je décide seul de ce que je fais.

S'il y a une chose que je déteste dans la vie, c'est subir, et ne pas comprendre ce qui m'arrive et ce que je veux... et cette phase là est terminée. Et, une fois tout ce trouble et ce bruissement enfin partis, je ressens enfin cette sorte de tranquillité que j'aime tant. Oui, "apaisé" est bien le mot :)

1 commentaire:

  1. C'est bien de te voir "apaisé". Bien que l'on ne se connaisse pas dans la vie réelle, j'apprécie beaucoup ta personnalité, ta gentillesse et le respect que tu portes aux autres. J'ai cru comprendre les affres dans lesquelles t'a plongé le départ de ton Loulou. Mais tu as aussi fait preuve d'un vrai amour désintéressé en le laissant faire ses choix, vivre sa vie et partir à l'aventure au loin. Peut-être (te) reviendra-t-il, peut-être pas, mais de toutes manières, tu n'as aucun reproche à te faire par rapport à lui, ce qui n'empêche pas la peine, la nostalgie et sans doute le sentiment de n'être pas allé au bout d'une histoire qui aurait pu être belle et longue.
    Mais l'Amour est souvent imprévisible ; il frappera sans doute à ta porte un beau matin, quand tu t'y attendras le moins ; c'est tout au moins ce que je te souhaite du fond du coeur.

    RépondreSupprimer