lundi 29 juin 2009

Quatre mois de poisse

Voilà l'article que je ne voulais pas écrire, en me disant que ça allait bien se finir un jour. Mais bon, apparemment non, alors ça va au moins me défouler d'écrire tout ça.
Donc voilà, depuis 4 mois j'ai une poisse... phénoménale. Ca a commencé en mars, quand j'ai commencé à tousser, à m'essouffler et à perdre ma respiration. Diagnostic : crise d'asthme, à surveiller. Mais comme je n'ai pas fait les choses à moitié, big surinfection en même temps.
Quelques jours plus tard, mon oreille droite se bouche. Vous savez, comme quand on arrive pas à compenser la pression en avion. Je me dis que ça va passer, mais non, je finis chez l'ORL. Conclusion, j'ai un catarrhe tubaire. C'est pas grave, un bon traitement (antibio + anti-inflammatoire + corticoïdes) et hop ça va passer. Par contre, suspicion de sinusite chronique. Donc, scanner. Et ben oui, belle sinusite chronique avec polypes et tout. arghhhhhhhhh
Mais ça, ce n'était que l'acte UN.

Quelques jours plus tard, début avril, je vois l'ORL avec le scanner et il confirme le compte-rendu du radiologue : c'est bien une sinusite chronique et donc j'ai un traitement à prendre sans limite de temps. Mais il repère aussi un effet secondaire charmant du cocktail antibio + anti-inflammatoire + corticoïdes : j'ai une mycose dans la bouche. Super...
Le lendemain j'ai rendez-vous chez le pneumologue, parce que j'ai toujours du mal à respirer malgré les médicaments pour l'asthme que m'avait donnés le généraliste. Bon, ben là aussi, asthme avéré, traitement plus lourd à prendre sans limite de temps et à surveiller... re super...
Enfin, fin de l'acte DEUX

Vers la fin avril, je commence à m'habituer à ces traitements et je me dis que cette période de malchance est finie. Ben non, un soir je rentre à la maison et en rentrant, je trouve la porte ouverte : l'appartement a été cambriolé ! Ils n'ont pas volé beaucoup de trucs, mais je déteste cette sensation d'insécurité subite qui a du mal à partir... Et ça continue, une semaine plus tard, le jour où le serrurier revient pour renforcer la porte, je me dis que c'est l'occasion de renforcer aussi celle de ma cave. Et là, je me rends compte que la porte de ma cave aussi a été forcée, je ne sais pas quand, et que les voleurs ont piqué tout le vin (de mon père, de mes sœurs, et le mien). Génial... mais ce n'est pas fini encore (fin de l'acte TROIS).

On arrive en juin, plus récemment, et c'est le dernier acte (pour le moment... ). Il y a quelques jours, en pleine nuit, le robinet des wc lache, menaçant d'inonder l'appartement. On dira "il suffisait de couper l'eau" ben oui mais... c'est là que j'ai découvert que mes WC sont connectés directement sur une colonne montante et qu'il n'y avait pas d'autres robinets que celui qui a laché. Il a fallu, en pleine nuit, que je cherche dans les caves quel robinet d'arrêt alimentait cette colonne spécifiquement, sinon je coupais toute l'eau de l'immeuble. Et pour finir la même semaine j'ai choppé une saloperie d'infection cutanée pas trop grave mais qui semble être résistante aux antibios courants... Géniale ma vie hein !

Bon, si quelqu'un va jusqu'au bout de cette article, merci d'avoir compatis (ou bien rigolé). Tel que c'est parti, et comme je ne vois pas pourquoi tout ça s'arrêterait au bout de 4 mois de malchance, il va y avoir une suite. Une dernière remarque : je sais que, de tout cela, rien n'est vraiment grave et il y a vraiment bien pire. C'est juste que c'est usant et maintenant, tous les jours, je me demande ce qui va m'arriver aujourd'hui.

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